Quatre choses que vous ignorez (sans doute) sur Thanksgiving (2024)

Lorsque les pèlerins descendusduMayfloweret les Wampanoag se réunirentpour le premier Thanksgiving en 1621, ce n'était pas vraiment un événement.Sans doute tout au plus la traditionnelle célébration anglaisepaysannedurant laquelle on remerciait le ciel pour les bienfaits que l’on avait pu recevoir pendant l’année.Le traité de paix que les parties avaient conclu sept mois plus tôt, et qui fut observé cinquanteans durant, est lui plus important - et pourtant on s'en souvient moins.

« Il y a en fait très peu de documents historiques sur le premier Thanksgiving, c'est pourquoi Thanksgiving n'a pas été vraiment célébré comme un jour férié jusqu'au 19e siècle », indiqueCharles C. Mann, auteur de1491: Nouvelles révélations sur les Amériques avant Christophe Colomb.« Pour les historiens, il est ironique que la réunion soitmaintenant plus importante que le traité lui-même.»

Le président Abraham Lincoln fit de Thanksgiving une fête nationale pendant la guerre de Sécession, et depuis, c'est une tradition américaine très observée.Pourtant, l'histoire des Wampanoag et des pèlerins rompant le pain pour la première fois n'est pas connue.

Retour historique sur unrepas qui relève en grande partie du mythe.

1. CE N'ÉTAIT PAS VRAIMENT UN «THANKSGIVING»

« [Notre] moisson étant entamée, notre gouverneur a envoyé quatre hommes chercher desvolailles, afin que nous puissions, d'une manière plus festive, nous réjouir ensemble... [Il y avait] beaucoup d'Indiens qui venaient nous rejoindre, dont leur plus grand chef Massasoit, avec quelque quatre-vingt-dix hommes, quenous avons divertis et avec qui nous avons festoyépendant trois jours.»

Chez les pèlerins du XVIIe siècle, « Thanksgiving » était en fait une période de jeûne et de prière, et Winslow n'utilisa le mot nulle part dans sa lettre.Mais quand Youngpublia la lettre, il l'appelale « premier Thanksgiving » dans une note de bas de page, et le nom est resté.

Le pèlerin Edward Winslow rend visite à Massasoit, le Sachem des Wampanoag.

PHOTOGRAPHIE DE Universal History Archive, UIG via Getty Images

2. UN AN AVANT LE PREMIER THANKSGIVING, LES PÈLERINS AVAIENT PROFANÉ DES TOMBES AMÉRINDIENNES

Lorsque les pèlerins sont arrivés à Cape Cod, ils étaient incroyablement mal préparés.« Ils étaient convaincus que la Nouvelle-Angleterre étant au sud des Pays-Bas et de l'Angleterre, il y feraitplus chaud », explique Mann.« Mais ils sont arrivés six semaines avant l'hiver avec très peu de vivres. »

Désespérés,les pèlerins volèrentle maïs entreposé dans les tombes et réservesamérindiennespeu après leur arrivée. Cela ne suffit pas, leur manque général de préparation causa leur perte :la moitié d'entre eux moururent l'année suivante.Pour apprendre à cultiver de manière durable, ils eurent besoin de l'aide de Tisquantum, un Amérindien anglophone qui vivait avec les Wampanoag.

3. LES PÈLERINS N'ONT PUS'INSTALLER À PLYMOUTH QUE PARCE QUE DES MILLIERS D'AMÉRINDIENS ONT ÉTÉ DÉCIMÉS PAR DES ÉPIDÉMIES

Si les pèlerins étaient arrivés à Cape Cod trois ans plus tôt, ils n'auraient peut-être pas trouvé ces tombes et ces entrepôts abandonnés… en fait, ils n'auraient peut-être pas trouvé assez de terres pour s'installer.

Les Européens qui naviguèrent vers la Nouvelle-Angleterre du début au milieu des années 1610 rencontrèrentde nombreuses communautés le long de la côte et n'eurent que peu de place pour installer leurs campements.Pourtant en 1620, lorsque leMayflowerjeta l'ancre, la zone semblait abandonnée.

« Quelques années auparavant, il y avait eu une épidémie qui avait anéanti la majeure partie de la population côtière de la Nouvelle-Angleterre, et Plymouth était au sommet d'un village qui avait été décimé par la maladie», dit Mann. « Les pèlerins ne le savaient pas, mais ils ont emmenagédans un cimetière », ajoute-t-il.

4. LE TRAITÉ QUI A CONDUIT AU PREMIER THANKSGIVING AVAIT POUR BASES LE COMMERCE ET LES RIVALITÉS TRIBALES

Avant que les Wampanoag ne soient décimés par la maladie, ils avaient chassés des Européens comme John Smith. SelonCharles CMann,« les Wampanoag [étaient] très affaiblis parla maladie, et beaucoup plus faibles que leurs ennemis, les Narragansett.

Ann McMullen, conservatrice auNational Museum of the American Indian,institution américaine consacrée à l'histoire, la culture et les arts des Indiens nord-américains, indiqueque les Wampanoag ne cherchaient pas nécessairement à faire des alliances contre les Narragansett,mais « parce que les Wampanoag étaient dans une position de faiblesse», ils réalisèrentqu'une alliance avec les pèlerins « pourrait les mettre en position de force. »

Les Européens étaient de précieux partenaires commerciaux pour les Wampanoag et d'autres Amérindiens de la région, car ils échangeaient des couteaux et des haches en acier contre des peaux de castors -que les Wampanoag, dans la Nouvelle-Angleterre qui abritait beaucoup decastors, considéraient comme sans valeur.

« C'est un peu comme si quelqu'un venait à votre porte et disait "Je vous donnerai de l'or si vous me donnez une pierre" », dit Mann. De plus, « les Wampanoag pensaient : si nous nous lions à ces hommes, tout le monde hésitera à nous attaquer.»

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
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